Le constat

Pourquoi « des lumières » ? ?
Au XVII siècle la civilisation a basculée du dogmatisme religieux vers la prééminence de la raison scientifique des lois de la nature. Spinoza : osez la raison des lois de la nature, sortez du mysticisme irraisonné des croyances. Cette nouvelle façon fondamentale de « PENSER AUTREMENT » a tout remis en question. La modélisation même de l’intelligence a été chamboulée. On quitte l’obscurantisme mystique pour regagner

« la lumière » qui éclaire le monde.
Le sacré mystique devient un sacré ancré dans les lois de la nature, l’écologie, l’harmonie sociale. Aujourd’hui, qu’en est-il ? Après ce véritable tsunami du mode de penser du XVII siècle, le progrès des sciences et des techniques à été foudroyant, d’autant plus que la fragmentation des disciplines par spécialités a rendu le niveau de connaissance de plus en plus élevé, générant encore et toujours plus d’innovations. Ces innovation se sont associées au secteur économique et financier pour engager ce qui fut appelé : l’âge d’or de la technique, de l’industrie, des transports, dès le 19em siècle. Le XXe siècle a poursuivi avec les 30 glorieuses, encore qu’entre temps de nombreuses guerres ont démontrées que « globalement » le progrès était loin de concourir au bonheur de l’espèce humaine les fondements reposaient sur du sable…

De nouveaux liens avec la nature et entre les humains
En fait l’intelligence mise en œuvre s’est focalisée sur la matérialité et a oublié, effacé, ce qui ne se mesure pas en valeurs économiques : l’esprit des choses, le besoin fondamental de l’espèce humaine GREGAIRE : une dimension sacrée, émotionnelle, transcendante des liens avec la nature et surtout avec les autres humains. La technologie, a évacuée le besoin de rendre service, puisqu’elle apporte tout, il suffit de payer ou de demander à l’état de me fournir « mes droits » allant jusqu’à l’assistanat le tout de plus en plus isolationniste, auto centré sur la personne. Le citoyen s’est évaporé au profit de l’individu, centre du monde.

Nous sommes contre le consumérisme addictif
La civilisation du XXI siècle a basculé vers l’égocentrisme, le consumérisme addictif, le narcissisme. On ne consomme plus par besoin mais pour combler un manque d’affects, d’empathie, de relations sociales, d’accès aux émotions en harmonie avec les lois de la nature. Ce manque est exacerbé et auto alimenté par les médias qui glorifient le monde virtuel des croyances et du bien être par le mimétisme des nouvelles idoles des métavers.

Où sont les propositions disruptives pour accéder à un bien être harmonieux
On est revenu à la fin du XVI siècle de l’obscurantisme des croyances, du nouvel asservissement, de la perte des repères des valeurs construites sur la raison. La quête de sens de l’espèce humaine en harmonie avec les lois de la nature est plus que jamais nécessaire « pour y voir clair » (normal au siècle des lumières…sic…) MAIS…pour accéder à ce niveau de connaissance, encore faut il disposer des outils adaptés ; une intelligence capable de transgresser ce qui conditionne les comportements addictifs actuels afin de basculer dans ce nouveau monde de la raison tout en développant et en bénéficiant des progrès des sciences et des techniques. Reconnaissons qu’actuellement les effets pervers sont nombreux. Les maux du siècle sont : l’exclusion, la solitude, la perte des relations empathiques, l’absence de solidarités, la précarité économique et sociale, la prédation et surtout une incapacité à se poser la question fondamentale du sens profond de la vie holistique. Mais le chant des sirènes est envahissant… La vie actuelle n’est pas si mal…pourquoi la changer, elle est la « norme » du système et pour en faire quoi ? ? où est le nouveau modèle de civilisation du XXI siècle…où sont les propositions disruptives pour accéder à un bien être harmonieux, qui propose autre chose que des moyens matériels ? certes nécessaires mais insuffisants. L’asservissement du ventre plein, voilà bien le blocage premier de la situation engluée d’aujourd’hui…

Et c’est sur ces points que porte le projet de mutation vers la civilisation des lumières du XXI siècle.
1. Une prise de conscience de la réalité existante par rapport aux fondamentaux du sens de la vie.*
2. Faire apparaître au grand jour les aberrations généralisées qui repose sur des croyances*
3. Apporter des réponses très concrètes pour faire émerger cette prise de conscience et surtout proposer de vraies solutions très pratiques à mettre en oeuvre immédiatement pour amorcer la mutation des comportements qui vont formaliser les nouveaux paradigmes de cette civilisation en mutation.